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Château Montrose voit la vie en vert

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En 2019, Château Montrose renoue avec son passé éco-pastoraliste et prépare son vignoble au passage du 100 % bio. Deux mesures parmi d’autres qui s’inscrivent dans une stratégie environnementale globale planifiée jusqu’en 2026. Aperçu d’un programme ambitieux résolument tourné vers l’avenir…

Il y a 12 ans, après son rachat par Martin et Olivier Bouygues, tous deux fortement engagés dans une démarche de développement durable au sein de leur Groupe, Château Montrose a débuté un programme d’actions, véritable changement profond et global, analysant en détail l’ensemble du domaine afin d’atteindre son objectif 2019 : limiter l’impact de son activité sur l’environnement, capitaliser ses écosystèmes pour protéger le terroir durablement et créer les conditions optimales du passage de son vignoble au 100 % bio. La face cachée de Montrose : 35 hectares de zones vertes. Au-delà des 95 hectares de terres viticoles qui constituent la richesse de Montrose, l’engagement dans une stratégie globale environnementale a révélé la face cachée de Montrose : 35 hectares de zones vertes, constituées de vieilles forêts, taillis, haies, prairies, bandes enherbées, bosquets naturels, jachères, plantation de jonc, etc. cinq kilomètres de cours d’eau permanents et temporaires, ainsi que deux étangs.

Château Montrose a effectué un “audit” de ces zones naturelles constituant autant de ressources et habitats pour la faune et la flore sauvage : 31 espèces d’oiseaux, dont certaines protégées comme le Bouvreuil pivoine ou le Chardonneret élégant, 21 espèces de papillons, dont 3 migratrices, et de nombreux mammifères, notamment des loutres d’Europe et des chevreuils, ont ainsi pu être recensés.

En 2017 et 2018, plus d’un kilomètre de haies sur l’axe Nord/Sud de la propriété et 450 espèces de végétaux ont été plantées. Ces bonnes pratiques améliorent grandement la biodiversité à l’échelle du domaine.

Un cheptel de moutons, nouvel auxiliaire viticole de Montrose Au-delà des nouvelles pratiques en faveur de la biodiversité visant à préserver la faune et la flore sauvages, Montrose favorise la recolonisation des espèces autochtones. Renouant avec la tradition d’écopastoralisme qui fut dans l’ADN du domaine, Montrose accueille depuis peu un cheptel de 30 brebis et un bélier. Ce troupeau, qui a pour vocation d’entretenir les espaces naturels en parfaite autonomie (gestion des adventices et désherbage naturel) va se déplacer en fonction des saisons et des besoins d’entretien vers les sources fourragères naturelles disponibles : jachères, bois et sous-bois puis vignoble en hiver. Ce troupeau transhumant va également améliorer l’amendement des terres. Des cultures annexes, pour développer la biodiversité et améliorer la gestion des sols Montrose s’est orienté vers un mode de gestion des sols plus naturel et autonome en capitalisant sur les écosystèmes. Par exemple, des céréales et des radis chinois dont le système racinaire a un fort effet restructurant sont plantés pour décompacter les sols des parcelles “en repos”. Prochainement, Montrose va pouvoir disposer de ses propres produits de consommation grâce à la création d’un verger constitué de variétés issues d’un conservatoire régional et d’un potager permacole, inspiré du modèle des écosystèmes autonomes …

Lire la suite dans la RVI N°3946 de mars-avril 2019

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