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Bordeaux a encore un potentiel de développement.

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Malgré les conséquences de la crise qui a entraîné un forte baisse à l’export, le conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) a estimé lundi que la filière viticole « dispose d’un réel potentiel de développement », un an après le lancement de son plan anti-crise…


« Si nous savons corriger les défaillances dans l’organisation de notre offre, dans la régulation de notre production, dans notre réflexion marketing, dans la défense de nos appellations et dans la traçabilité de nos produits, notre filière dispose d’un réel potentiel de développement et de valorisation », a estimé Georges Haushalter, président du CIVB lors d’une assemblée générale.

Il a notamment insisté sur la nécessité d’une « régulation interprofessionnelle » et s’est félicité du vote à l’unanimité, lundi, d’un projet de mise en réserve d’une partie de la récolte afin d’alimenter progressivement le marché et ainsi lutter contre la baisse brutale des cours.

Un point d’étape du plan « Bordeaux demain », adopté en juillet 2010, a souligné « l’ambition intacte » pour une croissance de 12% de la production qui serait portée à 6,3 millions d’hectolitres.

« Nous pensons finir l’année à 5,4 millions d’hectolitres, ce qui est encore insuffisant mais montre que nous avons récupéré la moitié de nos pertes, essentiellement sur l’export où nous avions perdu près de 700.000 hectolitres », a indiqué M. Haushalter, soulignant que « l’impact d’une telle crise ne saurait se résorber rapidement ».

L’objectif de la filière viticole bordelaise, la première à avoir entrepris un tel plan d’envergure, est de réduire sa production de vin de table de 50% et d’augmenter celles d’entrée de gamme (entre 2 et 6 euros) de 11%, de moyenne gamme (de 6 à 20 euros) de 57% et de haut de gamme (plus de 20 euros) de 34%.

Une campagne publicitaire d’envergure à l’échelle mondiale est prévue à l’automne et la lutte contre la contrefaçon fait partie des « chantiers importants », selon M. Haushalter qui appelle les châteaux bordelais à s’enregistrer auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

Développer l’oenotourisme ainsi que la formation à la dégustation, rendre l’offre des vins de bordeaux plus lisible pour le consommateur et l’aider à repérer facilement les vins de qualité supérieure sont quelques-uns des autres chantiers en cours.

Juillet 2011

Boursorama.com

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