Sur un marché désormais arrivé à maturité, le BIB® se développe essentiellement sur les petits formats (3 litres et 1,5 litre). Quant au “pouch-up”, il connaît un véritable engouement.

L’arrivée à maturité du marché des bag-in-box® se confirme. Après des années de croissance continuelle, les ventes en grande distribution ont connu un coup d’arrêt en 2018. D’après le panel IRI pour FranceAgriMer et le CNIV, celles-ci ont reculé de 2,1 % en volume et de 2 % en valeur par rapport à 2017, les vins rouges et les grands formats (5 et 10 litres) étant les principales catégories impactées.

« Cette baisse, qui confirme le ralentissement des ventes que l’on relevait depuis deux ou trois ans, reste tout de même à relativiser » pondère Veronika Necasova, en charge du marketing et de la communication du bag-in-box® chez Smurfit Kappa, l’entreprise qui détient cette marque. Comme le fait observer la responsable, le BIB® maintient, voire accroît ses parts de marché (40 % en volume et 25 % en valeur l’année dernière), ses ventes déclinant moins vite que celles du vin en général en grandes surfaces (- 4 % en volume et – 0,6 % en valeur en 2018, toujours selon IRI). « En nombre d’unités vendues, nous continuons même à progresser grâce au transfert des gros formats vers les plus petits » souligne Veronika Necasova.

Après l’envolée des années 2000 et 2010, le marché du BIB® se structure peu à peu. Tandis que le contenant de 5 litres est à la peine, celui de trois litres, plus adapté aux consommations modérées et qualitatives d’aujourd’hui, affiche des progressions toujours spectaculaires (+ 7,5 % en 2018) et dépasse désormais le tiers des ventes (34 %). « D’autres formats connaissent des évolutions positives, relève Veronika Necasova. C’est le cas du 1,5 litre, une catégorie intermédiaire qu’on retrouvait assez peu jusque-là sur le marché et qui constitue une alternative au magnum, plutôt réservé aux vins onéreux. »

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Lire la suite dans la RVI N°3946 de mars – avril 2019