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Vins bio : interrogations & organisation.

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L’offre augmentant plus vite que la demande, le marché risque d’être bientôt déséquilibré aux dépens de la valorisation. Les indicateurs sont suffisamment nombreux pour n’en pas douter : le « bio » a le vent en poupe. Les surfaces en bio et en conversion ont doublé en cinq ans, le nombre d’exploitations a explosé de 500 à 3 000 en dix ans, les salons grand public et professionnels fleurissent dans toutes les grandes villes et pas seulement dans la capitale, et la 17ème édition du salon Millésime Bio de Montpellier a accueilli 14 % d’exposants supplémentaires par rapport à 2009 (489) et + 18 % de visiteurs (3 200 au lieu de 1 700 en 2010, déjà en hausse de 58 %).

 

Les surfaces en bio et en conversion ont doublé en cinq ans, le nombre d’exploitations a explosé de 500 à 3 000 en dix ans, les salons grand public et professionnels fleurissent dans toutes les grandes villes et pas seulement dans la capitale, et la 17ème édition du salon Millésime Bio de Montpellier a accueilli 14 % d’exposants supplémentaires par rapport à 2009 (489) et + 18 % de visiteurs (3 200 au lieu de 1 700 en 2010, déjà en hausse de 58 %). Bien sûr, la visite des 200 acheteurs étrangers, invités dans le hall voisin par Sud de France Export et qui se sont montrés particulièrement intéressés par l’offre « bio » a dopé les chiffres mais le président du salon, Thierry Julien, ne manque pas de sourire de satisfaction en se rappelant la demi-douzaine de viticulteurs de la région réunis lors de la première édition de Millésime Bio en 1993…

RVI 3885 – Février 2011

Lire la suite dans la RVI de février 2011 …

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