Entre la Méditerranée et les Alpes, le vignoble de Provence s’étend sur près de 200 km de long à travers les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes. Il regroupe trois appellations d’origine contrôlée : les AOC Côtes de Provence, Coteaux d’Aix-en-Provence et Coteaux Varois en Provence. Fédérées au sein du Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence (CIVP), elles rassemblent 486 domaines, 63 caves coopératives ainsi qu’une centaine de sociétés de négoce. En 2018, elles ont produit l’équivalent d’environ 165 millions de bouteilles en rouge (6 %), en blanc (4 %) mais surtout en rosé (90 %), la spécialité historique des Vins de Provence.

La France reste le 1er pays consommateur …

La dynamique de croissance à l’export des Vins de Provence rosés s’est poursuivie en 2018 pour dépasser la barre des 400 000 hl en s’appuyant à la fois sur la vigueur de la demande dans les pays-clés, comme les États-Unis ou le Canada, ainsi que sur la diversification des marchés, liée à l’essor de la consommation de vins rosés.

Les Etats-Unis sont le 1er marché à l’export …

En 2018, les exportations de Vins de Provence rosés ont progressé de 7 % en volume et de 8 % en prix, des taux qui les positionnent parmi les bons élèves du vignoble français. Conséquence de la forte dynamique des exportations, dont le chiffre d’affaires a été multiplié par 14 en dix ans : elles pèsent désormais plus que la grande distribution dans la commercialisation des Vins de Provence rosés, aussi bien en volume qu’en valeur.

Canada, Brésil, Hong-Kong, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, les marchés qui progressent …

Les résultats 2018 montrent également la montée en puissance généralisée des marchés extra-européens, qui affichent pour la plupart de très belles progressions, lesquelles témoignent à la fois de l’internationalisation de la consommation du rosé et du leadership des Vins de Provence rosés. Malgré une récolte en légère hausse, et du fait de stocks tombant à zéro avant la fin de l’année 2018, les disponibilités en rosé pour l’année 2019 restent à un niveau bas (- 11 % par rapport à la moyenne quinquennale).

Lire la suite dans la RVI N°3948 de juillet-aout 2019

Sources : CIVP