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La Champagne, adepte des bonnes pratiques (1/4)

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A l’heure où les Etats-Unis devraient revenir dans les Accords de Paris, la conférence des Nations unies sur le climat (COP25) a fermé ses portes à Madrid alors que s’éloigne l’objectif de contenir le réchauffement climatique à un niveau soutenable. « Des transformations sociétales et économiques majeures doivent avoir lieu au cours de la prochaine décennie pour compenser l’inaction du passé » préviennent les experts du Programme des Nations unies pour l’environnement, dans un rapport sur les trajectoires des émissions de gaz à effet de serre. Ce quasi-ultimatum s’ajoute aux observations, répétées depuis plusieurs années par les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et aux slogans scandés par les marcheurs pour le climat, qui se sont mobilisés une nouvelle fois à l’occasion de la 25ème conférence des Nations unies sur le climat (COP25) réunie, à Madrid. Les 55 auteurs du rapport du PNUE, issu d’un consortium rassemblant vingt-six nationalités, n’hésitent pas à qualifier les années 2009-2019 de “décennie perdue” dans la bataille pour faire chuter les rejets carbonés et respecter l’objectif de l’accord de Paris scellé en 2015 de contenir le réchauffement sous le seuil des 2°C. Les chercheurs n’entrevoient aucun pic des émissions mondiales dans les prochaines années et s’attendent à une hausse de près de 3,4°C à 3,9°C de la température du globe d’ici à la fin du siècle. L’agriculture et la viticulture modernes doivent montrer l’exemple, c’est toute la chaîne de valeur qui est concernée, de la production à la distribution en passant par les packagings et les voyages de représentation.  En Champagne, les grandes maisons montrent l’exemple et nous entrainent sur la voie de la conscience verte collective …

1er épisode …

Rencontre avec Philippe Schaus, Président de Moët-Hennessy


Philippe Schaus

Chez Moet Hennessy, les Maisons de champagne – qui représentent probablement un tiers des bouteilles en Champagne (Moet & Chandon, Dom Pérignon, Mercier à Epernay, Ruinart, Veuve Clicquot, Krug à Reims) – « souhaitent partager leur expérience et leur approche sur les sujets clef du développement viticole durable, nous ouvrons nos portes à tous nos confrères et à tous ceux qui veulent contribuer à une viticulture toujours plus responsable », commente Philippe Schaus, le CEO de Moët Hennessy. Moët Hennessy s’est entouré d’une communauté d’experts : directeurs de vignobles, chercheurs, sommeliers, porte-parole d’institutions internationales, ONG ou encore jeunes entreprises spécialisées dans la technologie et le développement durable. Chaque panel rassemble des experts des Maisons de Moët Hennessy et des spécialistes du monde entier. A tour de rôle, ils exposeront leurs problématiques et leurs avancées et partagent leurs solutions liées aux modèles de production actuels pour accélérer la transition écologique.

L’engagement de Moet Henessy, les sols vivants
Moët Hennessy a déjà engagé des actions depuis plusieurs années : investissements importants en équipements respectueux de l’environnement, formation des vignerons et des agriculteurs aux nouvelles technologies, accompagnement dans les démarches de certifications en viticulture durable et soutien de projets scientifiques et universitaires pour diffuser les savoirs. Moët Hennessy s’engage aussi pour l’avenir. C’est ainsi sous la dénomination « Living Soils » que Moët Hennessy a souhaité fédérer ses communautés dans le monde entier et développer son programme de responsabilité sociale.

A l’écoute de la nouvelle génération
Parce qu’ils sont les acteurs de demain, Moët Hennessy a invité la nouvelle génération à s’exprimer sur l’avenir de la viticulture, lors du dernier salon Vinexpo à Paris. Ce débat a été suivi par des ateliers sur le futur des vins et de la gastronomie en 2050, parrainés par Alain Ducasse et animés par l’Institut des Futurs Souhaitables. En effet, les professions de la gastronomie attirent de plus en plus de jeunes talents dans le monde et en France, dont le prestige est incontesté dans ce domaine. C’est pourquoi Moët Hennessy a décidé de rassembler Présidents et Millennials de ses Maisons, Grands Chefs, étudiants de Sciences Po et de l’école Ferrandi à ces ateliers. Ils réfléchiront ensemble au futur de la gastronomie durable et livreront leurs conclusions.

Le Développement durable passe aussi par le packaging

En révolutionnant son packaging, la Maison Ruinart met son esprit d’innovation au service du développement durable : là où un coffret statutaire faisait sens hier, un habit composé à 100 % de fibres de cellulose, entièrement recyclable, s’impose aujourd’hui avec légèreté. Innovation durable, l’étui seconde peau prône un retour à la nature : il vise à réduire et recycler sans dénaturer ni l’expérience, ni le goût. Hommage direct aux Crayères, la coque minimaliste en papier se double d’un toucher doux et d’une surface texturée qui rappellent les caves historiques de la Maison, à Reims. Elle suggère une nouvelle gestuelle, une matérialité disruptive et un design adapté à un art de vivre engagé.

Lire l’article en entier dans la RVI N°3956 de novembre-décembre 2020.

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