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La saison de salons s’achève – juin 2010.

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La saison des salons battait son plein ces derniers mois avec un nombre croissant de manifestations, locales ou internationales, d’exposants sur les stands et de visiteurs dans les allées. Cette fréquentation effrénée avait un parfum d’optimisme, laissant augurer une reprise de l’activité économique. L’important aujourd’hui est d’entrer en contact avec ces nouveaux pays consommateurs, de leur faire découvrir les productions made in France, notamment au travers de dégustations géantes qui offrent des centaines de vins aux palais néophytes ou déjà avertis. Le stand de Sud de France à Vinisud ne désemplissait pas tout comme la manifestation des grands crus de Bordeaux à Prowein ou Vinexpo Hong Kong qui faisait salle comble, même pour le millésime 2007.

Les salons sont devenus récemment le meilleur moyen de multiplier les échanges, de comprendre les marchés et de percevoir les tendances comme la montée en puissance des vins bios ou des spiritueux premiums pour les cocktails. Le meilleur moyen de vendre aussi. La majorité des exposants et des visiteurs en sont satisfaits parce qu’une relation commerciale face à face reste toujours plus productive, notamment en période difficile.

Les salons ont l’avantage, en tout cas, de redonner le sourire aux producteurs, même s’ils savent désormais qu’il est devenu vital d’aller chercher ceux qui vont boire leurs bouteilles. Ils ont donc couru de hub en hub dans l’espoir de vendre quelques caisses ou de signer des contrats juteux avec des importateurs de tout poil. Il sera sans doute facile de remplir les pipelines de la distribution, surtout sur des marchés comme la Chine où ils grossissent à vue d’oeil et où les opérateurs poussent comme les pâquerettes après les premières pluies de printemps. Le vrai succès sera de fidéliser les commandes.

RVI 3879 – Juin 2010.

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