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Environnement : Château Brillette franchit une étape supplémentaire

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Nous voici de retour au Château Brillette. Notre précédente publication (RVI N°3947 de mai-juin 2019) avait salué le succès des efforts en matière environnementale entrepris par la famille Flageul, propriétaire, et sa directrice, Lucile Dijkstra. La propriété gravit aujourd’hui un échelon supérieur pour la réduction de son impact environnemental. Une étape récompensée par l’Adelphe et dont les dernières innovations ouvrent une brèche sérieuse pour toute la filière.

Fort d’une conduite d’exploitation déjà exemplaire en faveur de la biodiversité, le château Brillette a poussé sa logique à fond, jusqu’à penser et mettre en oeuvre une politique générale – tous azimuts – de chasse à l’empreinte carbone. Avec la cuvée 2018 de son Brin de Brillette pour embryon. D’abord, s’attaquer aux consommations d’énergies, puis au gain de poids, décisifs en termes de transports, et trouver ce que les industries nationales avaient à offrir de plus innovant, pour prendre en compte tous les éléments d’emballage du vin, jusqu’au choix de bouteilles “éco-conçues” de seulement 390 g. Brillette fut aussi le premier domaine à exiger des livraisons sans emballages, que ce soit pour la centaine de barriques renouvelées annuellement ou, dernièrement, pour les bouchons (160 000 par an), désormais livrés en boîtes réutilisables.

Dans le même esprit, l’optimisation de la taille des étiquettes et l’abandon des contre étiquettes ont permis de réduire significativement la consommation de papier. Les bouchons ont, quant à eux (naturels, non-lavés, avec marquage au feu), été réduits à 45 mm de longueur. C’est en tout 0,875 Mt de consommables qui ont été sauvés, pour une production de 15 000 bouteilles, soit, environ 9 Mt, si l’opération était étendue à l’ensemble de sa production.

Faire le choix, enfin, du tout recyclable… et végétal : amphores en argiles, papier d’étiquettes (collées à l’eau) fabriqué à partir d’herbes séchées, encre à base de pigments végétaux, abandon des capsules au profit d’une cire de pins des Landes, utilisation de protéine végétale plutôt que d’albumine pour les collages… Tant et si bien que la cuvée Brin de Brillette peut s’enorgueillir d’être 100 % vegan et s’offre ainsi de nouveaux débouchés …

Lire l’article en entier dans la RVI N°3960 de décembre 2021.

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