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En période de crise… édito de novembre 2012.

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En période de crise, on se réfugie souvent dans des valeurs traditionnelles et des codes installés jadis. Les consommateurs redécouvrent donc les apéritifs “vintage”, les amers que l’on buvait avec de l’eau de Seltz avant de les décliner à la bière ; les apéritifs de terroir, au quina, à la gentiane ou même à la rhubarbe, dans leur bouteille d’origine de préférence, léger lifting compris, dont les barmen d’Outre-Atlantique sont aujourd’hui si friands pour jouer à inventer des cocktails ; le Rivesaltes ou le Lillet, après le Martini et le porto, qui voient désormais la vie en Rose.

Il faudra peut-être attendre encore quelques années pour que l’on ne considère plus le Beaujolais Nouveau comme ringard et que l’on sache apprécier à sa juste valeur ce vin croquant et fruité de novembre. En période de crise, on boit moins de bulles. Elles sont pourtant excellentes pour le moral mais les consommateurs n’osent pas. Les Maisons en profitent donc pour offrir aux consommateurs des pays émergents qui ont une croissance à fêter, nos belles cuvées de prestige souvent associées à l’image du luxe à la française. En période de crise, on reconnaît les entrepreneurs à leur capacité, voire leur courage, à investir.

Il est plutôt rassurant de constater que 80 % des viticulteurs pensent encore à le faire dans les deux années à venir. Certes toujours pour une bonne part dans le matériel mais de plus en plus dans les ressources humaines, la prospection à l’export et la création de nouveaux outils commerciaux. Dans la course aux parts de marché, ce sera bel et bien l’investissement dans des produits mieux pensés, mieux promus et mieux vendus qui fera la différence et dopera la compétitivité.

Edito de la RVI 3903 – Novembre 2012

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