La filière viticole : un fort potentiel de croissance.
Le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a estimé mardi à Bruges, près de Bordeaux, que la filière viticole disposait d’un potentiel de croissance « très important » dans la mesure où elle acceptait de travailler « en collectif ». Les vins et spiritueux « représentent le deuxième poste dans la balance commerciale de la France, soit 8,6 milliards d’euros » a déclaré M. Lellouche.
Il a donc évoqué son désir d’exporter le « trésor national », notamment en Chine ou en Inde où les classes moyennes sont « avides de produits français ». Il a également observé que les vins dits « d’entrée de gamme » étaient de plus en plus en difficulté face à la compétition italienne, espagnole, chilienne ou australienne.
Selon lui, la façon dont la France exporte ses vins « d’entrée de gamme » n’est pas efficace. « On sera plus fort si on est sous le drapeau national et si on sait vendre de la Ferrari du vin jusqu’à la Clio » a-t-il affirmé, jugeant le potentiel de croissance et de création d’emplois très important.
Mars 2012