Vinea estime entre 1 et 3 milliards le marché foncier viticole.
Simultanément à l’étude des Safer, le groupe Vinea publie son enquête sur les transactions en foncier viticole. Elle porte sur près de 20 000 hectares échangés, soit davantage que les Safer.
Celles-ci reprochent d’ailleurs, le manque de transparence du marché, des affaires ne remontant pas jusqu’à elles. Les différences sur les montants sont encore plus sensibles : pour Vinea ils se situeraient entre 1 et 3 milliards, valeur qui comprend toutefois les investissements de rénovation.
Quant au seul coût de l’hectare, il se situe entre 45 000 et 135 000 euros (hors crus), soit des prix comparables entre les deux enquêtes.
Vinea note une légère baisse en appellations génériques (-0,3%/an sur les dix dernières années) qui assurent 60% des surfaces échangées, une stabilité pour les IGP (30% des échanges) et une hausse de 9%/an pour les crus AOP (10% des surfaces).
Environ 60% des investisseurs sont français, constitués de producteurs-négociants
qui s’agrandissent ou de négociants-producteurs à la recherche de sourcing (40%), de chefs d’entreprises, de commerçants et hôteliers ainsi que d’oenophiles (20% pour chacune des catégories).
Parmi les 40% d’investisseurs étrangers, les Européens assurent la majorité des transactions, suivis des Américains, Chinois et Russes.
Le Sud méditerranéen, l’Aquitaine et le Val de Loire couvrent plus de 70% du marché.
Vinea recense de grandes transactions, comme les 20 millions négociés pour un hectare en Côte de Beaune ou la présence d’investisseurs en Provence-Côte d’Azur dotés de budgets compris entre 5 et 10 millions.
Juillet 2012