iDealwine, première maison de vente aux enchères de vin en France depuis 2014, publie son palmarès des vins les plus chers de l’année 2020. Un classement toujours plus centré sur les grands vins de Bourgogne.

Une année riche et intense malgré le contexte sanitaire et économique mondial

2020 a été pour iDealwine et le marché des enchères de vin une année riche et intense, en dépit du contexte mondial marqué par la crise sanitaire et ses effets sur l’ensemble des économies. 40 ventes aux enchères se sont tenues sur la plateforme d’iDealwine.com, dont 6 collections particulières (ventes entièrement dédiées à la cave exceptionnelle d’un seul vendeur). Plus de 175 000 flacons ont été vendus aux enchères sur iDealwine (+4%), soit 93 000 lots (+12%), pour un montant total TTC supérieur à 23M, en hausse de 8%. Cyrille Jomand, Président Directeur Général d’iDealwine précise « Les produits proposés aux enchères ont remporté un vif succès, avec des taux d’exécution et de surenchère inédits. Le marché s’est montré extrêmement dynamique cette année, venant conforter la place d’iDealwine, leader des ventes aux enchères électroniques. La seule limitation est venue de l’approvisionnement : les confinements et restrictions n’ont pas permis de consigner au printemps autant de vins qu’espéré pour les proposer aux enchères. »

Parallèlement aux enchères, les ventes de vin en direct des domaines (à prix fixe) ont connu une accélération plus forte encore (+46%) : elles devraient totaliser 10 M€ à fin 2020. Le montant total des ventes sur iDealwine (enchères + achat direct) est ainsi estimé à 33 M€ pour l’année 2020, soit une progression de 15% par rapport à 2019.

La Bourgogne toujours plus présente – Un musigny du Domaine Leroy sacré vin le plus cher de l’année

La tendance s’est encore accentuée en 2020 : la Bourgogne conquiert une place encore plus importante que l’an passé dans nos palmarès des 50 lots et flacons les plus chers de l’année. Ce sont en effet 36 des lots les plus chers qui en sont issus (contre 29 l’an dernier) et même 39 pour les flacons les plus chers (contre 35 l’an dernier). Plus encore, la Bourgogne occupe la première place des deux podiums : le flacon le plus cher de l’année est une bouteille de musigny 2001 du domaine Leroy, adjugé 17 499€ TTC ; tandis que le lot le plus cher est un assortiment de 12 bouteilles de 1990 (différentes cuvées) du Domaine de la Romanée-Conti, adjugé 53 172€ TTC. Outre ces deux signatures emblématiques, les domaines Georges Roumier, Leflaive, Auvenay (autre domaine appartenant à Lalou Bize-Leroy, propriétaire du domaine Leroy) et Liger-Belair se distinguent dans ces palmarès.

Bordeaux conserve toujours présent dans le classement

La part de Bordeaux dans les palmarès des vins les plus chers se réduit depuis plusieurs années, car si les prix peuvent y être élevés, ils n’atteignent pas ceux de la Bourgogne. Bordeaux conserve encore huit places dans notre palmarès des flacons les plus onéreux, certes, une position due au choix de classer les flacons sans les rapporter à une contenance de 75cl : la région produisant beaucoup de grands formats, on les retrouve en bonne place dans le palmarès (7 magnums et 1 impériale).

En raison de sa notoriété mondiale, Bordeaux se distingue malgré tout par sa capacité à allier des prix élevés (pour les Premiers crus classés) à une certaine quantité : le Bordelais occupe ainsi 13 places du palmarès des lots les plus chers, avec par exemple un lot de 6 bouteilles du Château Mouton Rothschild 2000, adjugé 9 701€.

En dehors de Bordeaux et la Bourgogne, on ne trouve qu’un seul vin du Rhône, une bouteille d’Hermitage Cuvée Cathelin 1990 de Jean-Louis Chave, adjugée 6 140€ ; une bouteille de Dom Pérignon rosé 1959, adjugée 5 526€ ; et une bouteille de cognac Louis XIII Rémy Martin Rare Cask, seul alcool présent dans les palmarès, adjugé 16 578€ (2^e ex-equo).

Voir le Top 50 des ventes dans la RVI N°3957 – réservé aux abonnés.