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Valérie Rousselle : Château Roubine,

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RVI : Comment arrive-t-on dans le vin après l’hôtellerie et quels sont les principaux écueils à une telle reconversion ?

V.R. : Je suis tombée amoureuse de Château Roubine en cherchant à revenir dans ma région natale tropézienne. Il a fallu alors s’entourer de gens avec la même vision et la même motivation. Jean-François Francone et Pierre Gérin, respectivement mon chef de culture et mon maître de chais, aidé de l’oenologue Olivier Nasles, sont aujourd’hui dans ce jeu permanent de stimuli et de réflexion pour améliorer les vins. Je ne suis que le chef d’orchestre et l’arbitre après avoir refait une formation à Suze la Rousse pour élargir mon champ technique, apporter des interrogations plus pertinentes sur la conduite de la vigne l’élevage du vin, le respect de l’environnement, non comme une mode mais pour la continuité. La gestion est finalement la principale difficulté d’un tel domaine qui nécessite de toujours investir, souvent lourdement avec un retour très lent, d’où des à-coups de trésorerie. Mais avec 72 ha d’AOC, c’est la bonne taille pour les investissements…

Septembre 2010

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