« Le whisky est encore souvent perçu comme compliqué, comparé à la vodka facile à comprendre. L’engouement pour les whiskies tourbés vient d’ailleurs du fait qu’ils sont faciles à lire, on adore ou on déteste. Ils sont clivants mais on les reconnaît. Les blends sont les parents pauvres de la catégories car leur profil aromatique est moins évident. Les whiskies japonais ont littéralement explosé ces dernières années.

Le whisky Nikka From the Barrel est devenu la plus grande vente de la Maison du Whisky parce qu’il est aisément identifiable, qu’il a un design attirant dans sa bouteille carrée qui ressemble à un parfum, qu’il peut se consommer seul, allongé d’eau ou en cocktail pour un Manhattan et aussi parce qu’il reste à un prix accessible dans son format 50 cl. C’est sa polyvalence qui a fait son succès à la différence des whiskies écossais cantonnés à la dégustation pure. Un amateur de whisky qui connaît les whiskies japonais peut déjà être considéré comme un vrai connaisseur.

On constate une accentuation de la tendance à l’internationalisation et la multiplication des provenances de whiskies. Les consommateurs sont toujours surpris qu’il existe des whiskies aux Philippines, en Australie ou à Taïwan mais à l’aveugle, beaucoup arrivent premiers dans les concours, ce qui prouve leur niveau qualitatif. Même en Inde, on trouve un bon single malt, il n’y en a qu’un, le Amrut qui a une vraie patte et qui est dans notre catalogue. Nous sommes également ravis d’avoir récupéré la distribution des whiskies américains Sazerac avec de belles marques comme Eagle Rare et Buffalo Trace.

Aujourd’hui, il y a de plus en plus de distilleries dans les pays du Nouveau Monde qui attirent des connaisseurs curieux mais aussi des néophytes qui cherchent l’exotisme et à voyager en sortant des codes habituels. Et même si ce n’est pas le spiritueux le plus propice aux cocktails en général, le bourbon par exemple a une légitimité naturelle en mixologie. »

Whisky … plus d’articles.

Mai 2013