«Indéniablement, une nouvelle génération de barmen émerge, plus pointus et précis comme les professionnels allemands qui ont des années d’avance en matière de cocktails. En France, il y a encore trois ans, on ne trouvait des cocktails que dans les bars des grands hôtels et à 20€ minimum; aujourd’hui de plus en plus de propriétaires d’établissements ont fait le pari des boissons mixées avec des ingrédients élaborés, un vrai service et des professionnels qui savent en parler aux clients.

Nous sommes néanmoins dans un pays où la culture est à la consommation de spiritueux pour leurs qualités intrinsèques ou aux cocktails avec des matières premières de base peu qualitatives.

Les marques ont des stratégies internationales avec des « brand ambassador » et prennent conscience de plus en plus de la nécessité de diffuser des connaissances et de fournir à la fois les bons ingrédients et la logistique aux barmen. Sur le salon par exemple, nous avions deux tonnes de glace sous toutes ses formes (glaçons, pilée, en pain…).

Il y a de plus en plus d’échanges, de recettes, d’expériences, surtout grâce à internet, dans une communauté de professionnels moins segmentée qu’avant. On remarque quelques tendances cette année comme le retour aux anciens apéritifs et aux saveurs comme l’amer, plus complexe ».

RVI 3890 – Juillet-Aout 2011