« Les crémants ne cessent de croitre de 7 à 8% par an depuis une vingtaine d’années, y compris en 2009, gagnant plus de 2 M de cols par an, les quatre derniers mois de l’année étant les principaux mois de vente. Mais la récolte 2010 plus faible que d’habitude, de 10% au global, jusqu’à 25% en Alsace, aurait pu être inquiétante si nous n’avions pas deux ans de stocks dont un obligatoire de par la méthode de production. Nous sommes en attente d’une nouvelle réglementation avec une contrainte supplémentaire demandée par la France par rapport au texte communautaire de 1999 imposant 12 mois d’affinage sur lie avant dégorgement au lieu de neuf.

Auparavant, les crémants se percevaient comme des concurrents mais les mentalités changent et aujourd’hui, nous communiquons ensemble sur la méthode d’élaboration et chacun sur les spécificités de son terroir. Nous avons même organisé pour la première fois en 2010 une opération collective à Paris qui sera sans doute renouvelée. Bien sûr, certains ont pris de l’avance comme l’Alsace, d’autres ont à clarifier un message multiple comme la Loire, le Bordeaux a développé plus récemment la catégorie mais bénéficie de la notoriété du nom Bordeaux…

Lire la suite dans la RVI 3886 – Mars 2011

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