Le tribunal de commerce de Nîmes s’est prononcé sans surprise pour le plan de continuation de Moncigale (ex Chais Beaucairois, filiale du groupe Belvédère) dans le cadre de plan de redressement lancé en septembre 2011.

Il a également accepté un l’apurement du passif sur dix ans grâce à un allongement du crédit fournisseurs avec une dette a revue à la baisse, passant de 7 à 4,8 M avec un début de remboursement en avril dernier (elle était de 93 M€ au début de la procédure). Une bouffée d’oxygène pour l’entreprise.

La prochaine étape devrait être la renégociation des contrats à la hausse liant Moncigale à ses clients du secteur du hard discount. Il faudra également maîtriser les coûts d’achat et de vente du vin en vrac qui ont fortement augmenté en raison d’une mauvaise récolte et des primes pour l’arrachage des pieds de vigne.

La société avait d’ailleurs transféré son siège dans le Gard l’an dernier en espérant que le tribunal y serait plus sensible aux 235 emplois et aux contrats les liant à 12 000 viticulteurs. Les licenciements devraient donc être ramenés à une quarantaine de salariés à la fin de l’année. Moncigale représente environ 120 M de cols embouteillés chaque année.

RVI 3908 – Mai 2013.