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La France, premier producteur de vin en Europe.

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Après cinq années de vendanges modestes, la France retrouve son rang de premier producteur européen de vin. Les prévisions de récolte pour l’ensemble du vignoble français font état de 50 millions d’hectolitres (Mhl) vendangés pour 2011, en augmentation de 11% par rapport à 2010.

 

Selon les dernières estimations de la Commission européenne, le grand rival italien voit sa production diminuer de 17% à 42 Mhl. La multiplication des arrachages explique en grande partie cette contre- performance. L’Espagne, de son côté, affiche une baisse de 9% à 36,5 Mhl. Globalement, l’Union européenne, dont 16 pays assurent plus de la moitié de la production mondiale, affiche cette année une diminution de 2% de ses vendanges à 160,3 Mhl.

Une aubaine dont devraient profiter les producteurs français et en premier lieu le secteur de la coopération, qui représente près de la moitié de la production, le restant étant assuré par des vignerons indépendants. « La hausse des volumes français ne devrait pas avoir d’incidence sur les prix en raison d’une diminution des récoltes en Europe », assure Denis Verdier, président des Vignerons Coopérateurs de France (CCVF). « L’offre et la demande seront très équilibrées ».

Ce dernier table sur de nouvelles hausses de prix, de l’ordre 5 à 10%. L’an dernier, à la même époque, les coopérateurs avaient demandé une augmentation « d’au moins 10% » des tarifs, alors que les trésoreries des exploitations étaient à près de 80% dans le rouge. Cet objectif avait été atteint, voire dépassé. « Les producteurs s’en sont bien sortis : les prix du vin à la sortie de la propriété, c’est-à-dire ceux payés aux producteurs, ont grimpé jusqu’à 15% et même 20% », reconnaît Denis Verdier. Ce sont surtout les vins d’entrée de gamme qui ont bénéficié des augmentations les plus importantes.

Côté consommateur, « les augmentations ont été maîtrisées par la grande distribution qui n’avait pas répercuté les baisses des cours des années précédentes », précise Denis Verdier.

Aux années difficiles devrait succéder un rattrapage nécessaire pour les producteurs qui ont retrouvé le sourire après trois années de crise. Un fait assez rare en agriculture qui doit être souligné.

Source : lefigaro.fr

Octobre 2011

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