Incentives Vin en Chine.
« Le Chinois est ludique et le jeu est un bon moyen de lui faire découvrir le vin, les couleurs et les arômes » estime David Sok, Français d’origine chinoise revenu a Shanghai pour créer sa société d’incentives. Il travaille régulièrement avec deux ou trois importateurs via les ambassadeurs de marque qui lui fournissent matière à inventer des divertissements. « Le but éducatif ne doit pas faire oublier la promotion des vins qu’il faut aussi expliquer.
On discute pour trouver un équilibre entre jeu et pédagogie. Les Chinois aiment aussi qu’on leur parle de la France autant que des vins et aiment de moins en moins les sommeliers aux explications qu’ils jugent trop techniques et ennuyeuses. » Un format sur trois heures est proposé pour environ 40 à 50 000 yuans (4 à 5 000 €) avec des modules personnalisés, certains testés par Sopexa comme pour la Pink Party organisée à l’initiative des vins de Provence pour les professionnels.
Ceux-ci sont la cible privilégiée des événements organisés à Shanghai et Hong Kong où est basée la société de David Sok mais des formules ont été étudiées également pour les particuliers comme lors du salon de la RVF en juin à Pékin. « Les riches expatriés créent aussi de la valeur mais la plupart des expat’ consomment moins de vins que les Shanghaïens car ils sont souvent en contrats locaux et donc mal payés. »
David Sok organise par ailleurs des voyages oenotouristiques pour des clients privés, investisseurs, collectionneurs ou restaurateurs-hôteliers, dans des châteaux bordelais.