La viticulture girondine a été fortement touchée par des orages de grêle qui ont traversé une partie du département lundi 20 juin en fin de journée. S’il est encore trop tôt pour dresser un bilan, les premiers constats sont catastrophiques.

Maïs, vignes, légumes de plein champ : aucune production ne semble avoir été épargnée dans les endroits touchés par la grêle qui s’est abattue dans une partie du Médoc, le Blayais et le nord Libournais. En plus des cultures, les bâtiments, les équipements et les installations ont subi de lourds dégâts, avec des serres brisées, des toitures qui se sont affaissées…  Il est bien trop tôt pour dresser un bilan. Car pour l’instant, l’heure est au nettoyage, au déblayage, aux visites sur les parcelles pour mesurer l’étendue des dégâts.

Après les épisodes de gel du mois d’avril et les premiers orages de grêle de début juin, c’est une nouvelle épreuve climatique que subissent les agriculteurs. Une épreuve qui mobilise l’ensemble des acteurs de l’agricultures, déjà sur le pied de guerre pour aider les sinistrés.  Et comme le souligne Jean-Louis Dubourg, Président de la Chambre d’Agriculture, « la solidarité doit jouer à plein pour faire face à ce nouveau sinistre ».

Les conseillers de la Chambre d’Agriculture sillonnent le département pour offrir une écoute, proposer un accompagnement technique quand cela est possible, recenser les dégâts. Et c’est essentiel : l’inventaire des dommages subis permettra de solliciter les pouvoirs publics pour des mesures exceptionnelles. Dégrèvement de la taxe foncière, prise en charge des cotisations sociales, autorisations d’achat de vendanges, chômage partiel… : différents dispositifs existent et seront sollicités conjointement par la Chambre d’Agriculture, le CIVB et la Fédération des Grands Vins.