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Gin taille basse.

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En comparaison du dynamisme de la vodka, le marché du gin fait évidemment pâle figure. Les volumes commercialisés en France ont fondu de près de 40 % entre 2002 et 2012, pour passer sous la barre des 500 M de caisses, soit 1/6ème des volumes de vodka. Le plongeon n’est pas un phénomène français. Au niveau mondial, les ventes ont baissé de près de 16 % en dix ans, passant de 60 à 50 millions de caisses. Tous les grands pays consommateurs ont été touchés : les Pays-Bas (- 44 %), la Belgique (- 25 %), l’Espagne, (- 14 %) ou encore l’Allemagne (- 17 %). Il n’est guère qu’au Royaume-Uni que les ventes ont progressé sur cette période (+ 16 %).

Les marques tentent, régulièrement, de renouveler le genre, en misant sur le goût là où la vodka mise souvent sur sa neutralité. Bombay Sapphire, chez Bacardi Martini, se décline depuis quelques semaines en Bombay Sapphire East, une variante avec deux nouvelles épices ajoutées à la recette d’origine : la citronnelle de Thaïlande et le poivre noir du Vietnam. La référence est proposée chez les cavistes et dans les bars. On a cru un moment à un relooking total de Gordon’s, mais il ne s’agissait que d’une nouvelle édition limitée chez Monoprix.

La seule réelle innovation de ces dernières années est venue de La Martiniquaise, qui détient le n°1 Gibson’s, avec le lancement de Gibson Gin Fizz en 2011. Sur ce marché, comme sur celui de la tequila, les segments premium ont aussi une carte à jouer. En matière de gin, MHD tire son épingle du jeu avec Tanqueray ; Lixir avec Hendrick’s.

Dugas s’est lancé récemment en intégrant dans son portefeuille de marques Espolón, une tequila et ses deux versions : Blanco et Reposado.

RVI N°3914 – décembre 2013

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