« Certains cépages se vendent partout, comme le gewurztraminer même à Bordeaux, d’autres sont invendables hors de l’Alsace, comme le muscat. Le pinot blanc aurait un potentiel, il est facile d’accès et gourmand, mais il est devenu trop rare puisque tout part en crémant. Le sylvaner aussi, d’autant qu’il a été tellement arraché, justement pour le pinot blanc, qu’il ne reste que des vieilles vignes qualitatives. La hiérarchie naturelle est parfois inversée, des rieslings de jeunes vignes et de terroirs modestes se font tailler des croupières par des sylvaners de vignes bien enracinées… »

Septembre 2010.

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