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Dominique Fenouil, PDG de Repaire de Bacchus : un passionné réaliste.

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Dominique Fenouil, associé à la famille Cayard, a repris en 2009 les rênes de la chaîne de distribution qu’il a fondée en 1983. RVI : êtes-vous enfin sorti des déboires avec vos anciens partenaires ?

D.F. : L’ancien propriétaire, Angostura, représentait 20% du PIB de Trinidad ; ça doit rendre fou ! ChateauOnline, racheté peu de temps avant Repaire de Bacchus que j’avais fondé en 1983, perdait de l’argent et Angostura voulait en faire une boîte internationale. Comme nous avions des petits problèmes informatiques, on nous a proposé de tout refaire et d’installer une usine à gaz de 3 M€… dans une boîte qui en faisait 6 en CA (livrable). Un amortissement était prévu sur trois ans… mais il fallait quasiment s’arrêter de travailler pendant 2,5 ans pour mettre en place le système. On a eu beau tirer la sonnette d’alarme, Trinidad ne voulait rien entendre. Quand la crise est arrivée, le gouvernement ayant nationalisé le groupe, ChateauOnline a failli déposer le bilan avec 4,4 M€ de pertes. La stratégie était aussi mauvaise : Nous avons commencé en 2008 à faire rentrer les mêmes vins que Nicolas. On sortait Roederer pour référencer Jacquart. C’était une grosse erreur ! Nous étions en pleine expansion depuis 2000 et un commerce de détail peut continuer longtemps sur sa lancée… avant de s’effondrer en février 2009.

(…)

RVI : Comment va évoluer la stratégie globale de l’enseigne ?

D.F. : Repaire de Bacchus était d’abord un enfant de Nicolas où j’achetais beaucoup de bordeaux, notamment à la vente de la cave de Charenton, mais les mises pour les bourgognes et les cotes du rhône n’étaient pas formidables. J’ai acheté ma première boutique avec deux associés grâce à tous les vins vendus pour les cadeaux d’entreprises et à mes collègues du groupe Philips où je travaillais. Pour Repaire, j’ai choisi des vins meilleurs et plus chers, pas juste des appellations connues, et avec seulement 20% de différence de prix. Je travaillais avec une équipe d’amoureux qui faisait beaucoup goûter.

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Dossier complet dans la RVI 3891 de Septembre 2011.

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