Demande en hausse de Cabernet d’Anjou et crémant de Loire.
Chez les angevins, (…) les rosés qui représentent la moitié des volumes du vignoble, continuent à bien se comporter sur les marchés. En grande distribution française arrêtés à fin août, ils ont progressé de 11% en volume et de 13% en valeur. Le leader, cabernet d’Anjou est encore en hausse de 10%. Le rosé d’Anjou affiche une belle hausse de 24% en volume et de 31% en valeur. Après la faible récolte de 2012, les stocks ont été réduits à néant. Les vignerons ont donc demandé – et obtenu – une hausse de rendement à 69 hl/ha au lieu de 65 en rosé d’Anjou.
Le grolleau, cépage principal de l’appellation, ayant eu la bonne idée d’être généreux cette année. Pour Yves Matignon, le président des Rosés d’Anjou, la hausse de rendement était indispensable : « les marchés ont besoin de volumes, on doit les alimenter ». Et pour se donner toutes les chances de ne pas louper de marché, les appellations de rosés ont été autorisées à commercialiser leurs vins avec 15 jours d’avance.
L’autre gros volume du vignoble angevino-saumurois, ce sont les vins à bulles, avec une petite révolution cette année. « Le crémant de Loire est devenu leader des bulles de Loire » indique Bernard Jacob, directeur général d’Ackerman, négociant spécialiste des vins mousseux. L’AOC passe devant Saumur, leader historique.
« Nos marchés sont porteurs. On s’oriente vers une belle campagne » confirme Christian Pauleau, le président des producteurs. Concrètement, l’AOC affiche de belles performances : + 14 % en GD France et + 23 % à l’export. « C’est assez simple, depuis 10 ans, on gagne entre 1 et 1,5 M de cols par an. On devrait en vendre 13 M cette année » conclut le président.