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CO2 Winery valorise les émissions de carbone dans les chais

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Les émissions de CO₂ issues de la fermentation alcoolique sont longtemps restées un déchet invisible dans les chais viticoles. Aujourd’hui, avec CO2 Winery et ses fondateurs Matthieu Planté et Jean-Philippe Ricard, elles deviennent une ressource précieuse qui capte, purifie et valorise le CO₂ fermentaire sous forme gazeuse, liquide ou solide.


Photo : Matthieu Planté

Une innovation inscrivant les exploitations viticoles dans une démarche d’économie circulaire, réduisant leur empreinte carbone, leurs achats de gaz d’origines fossiles et leur consommation d’eau, tout en améliorant la sécurité au travail. Dans cette logique, le CO₂ se positionne comme une alternative plus durable et performante que l’azote. Plus lourd, il reste en cuve et préserve les vins de l’oxydation grâce à des qualités d’inertage reconnues. De plus, il contribue à préserver le profil aromatique du vin: accentue la fraîcheur et intensifie certains arômes.


Photo : Château Latour

Hélène Genin, Directrice du Château Latour, souligne l’intérêt double des solutions CO2 winery: la sécurité du personnel et les gains obtenus sur le nettoyage : « Lors des derniers essais, nous avons réduit de 50 % notre consommation d’eau. Pour Élisabeth de Pontac, co-propriétaire du Château Peychaud, cette innovation dépasse le cadre technique : « Elle transforme notre manière de travailler au chai, améliore le confort des équipes, réduit nos coûts et intègre pleinement l’économie circulaire dans notre exploitation ».

La société W Platform spécialisée dans la captation et le traitement des effluents gazeux propose dans la même logique des solutions aux Brasseurs, ainsi qu’aux agriculteurs disposant de méthaniseurs. La plateforme CO2 Bio, mise en ligne en 2024, avec le soutien du CIVB – Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux – est ouverte pour favoriser l’échange CO2 bio durant les prochaines vendanges 2025.

Pour s’inscrire : http://plateforme.co2bio.fr/

Cet article a été publié le 28 avril 2025.

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