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Ça bouge dans les bouchons.

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Sur un marché du vin chahuté, la roue tourne chez les obturateurs. Les synthétiques et agglomérés régressent, la capsule prend du terrain et le liège se bat pour maintenir sa suprématie. Le nombre de cols embouteillés en France est à la baisse. Le marché local tousse – les douanes françaises font état d’une consommation au « niveau le plus bas jamais enregistré », sur les 10 mois de campagne 2008-2009, à 23,8 M hl, selon le bulletin Agreste – les exportations flanchent et on assiste en revanche à une progression continue des ventes de bag-in-box : +18,4 % en volume et + 21,5 % en valeur (cumul annuel mobile au 8 novembre 2009, chiffres Iri France). Pour les fabricants d’obturateurs donc, le marché se resserre à tous les étages. Les bouchons de liège entrée de gamme 1+1 et agglomérés continuent leur chute déjà bien entamée ces dernières années, des bouchonniers disparaissent, la concentration des acteurs continue.

Les parts de marché sont récupérées par les autres (capsule à vis, bouchons techniques à base de liège). Ainsi, sur les 17,3 Mds de bouteilles bouchées, 3,1 Mds le sont avec des capsules, 2,9 Mds avec du synthétique (en recul) et 11,3 Mds avec du liège et équivalent (techniques, agglomérés, etc.), selon des sources recoupées…

Février 2010.

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