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Brexit : la Grande Bretagne facilite l’importation des vins étrangers

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Depuis le 25 juillet, le gouvernement britannique a déclaré sa volonté de supprimer le certificat VI-1 pour l’intégralité des importations de vins étrangers. C’est un « vrai moment historique » se félicite l’Association britannique des distributeurs de vins et spiritueux (WSTA), qui s’attend ainsi à une économie estimée à 130 millions de livres sterling.

Après deux ans de lutte acharnée contre cette mesure jugée inutile, l’obligation de fournir le certificat à l’importation VI-1 – qui devait entrer en vigueur le 31 décembre 2021 après avoir déjà été repoussée – sera finalement supprimée. Un formulaire complexe, des tests en laboratoire dispendieux, autant dire que le soulagement est immense des deux côtés de la Manche.

Accueillie avec enthousiasme, la mesure risque fort de consolider encore davantage le leadership britannique en matière de commerce mondial du vin.  Cinq ans après le référendum sur le Brexit, la colère grondait de la part des professionnels du secteur, inquiets de voir cette barrière non-tarifaire plomber un marché des importations pourtant extrêmement dépendant de l’étranger.

Selon la WSTA, 99 % des vins consommés au Royaume-Uni sont importés, dont 55 % en provenance des pays de l’Union Européenne (UE). Si le formulaire VI-1 s’appliquait également à l’ensemble des pays étrangers, certains pays extérieurs à l’UE avaient déjà négocié quelques allègements, tandis que d’autres craignaient de voir leur exportations chuter de manière catastrophique dès la fin de l’année, tels que l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.

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