Alain Janicot : interprofession des vins de Cahors.
Nous sommes en train de réussir le faire valoir de notre différence avec la stratégie malbec et le cahors vient de franchir la barre des 100€/hl alors qu’il ne dépassait pas les 60 il y a encore quatre ans. D’ici cinq ans, nous voulons repositionner le cahors dans les linéaires et plutôt entre 3 et 5€ pour le coeur de marché du négoce. Tout le monde travaille à la reconnaissance du vignoble (à 80% malbec) et où 600 ha restent à planter. Nous sommes revenus à un coefficient production/stocks acceptable et le négoce, y compris bordelais, commence à s’intéresser à nous tout en plantant aussi du malbec ; en 2012, on risque même de manquer de vin. Nous sommes loin des années 70, où nous étions passés de 500 à 4000 ha, ce qui nous avait causé beaucoup de tort.
Nous n’avons plus le droit à l’erreur ; si en 2002, les viticulteurs n’avaient pas compris le projet de hiérarchisation d’Alain-Dominique Perrin apporté sur un plateau d’argent, aujourd’hui, c’est une évidence pour tous. Même les collectivités locales nous soutiennent dans le cadre de la nouvelle maison des vins, d’un programme oenotouristique Lot-Dordogne, pour l’amélioration de la signalétique « Cahors, capitale du malbec » aux entrées de la ville et sur les arrêts de bus ».
F.H.
RVI 3887 – Avril 2011