Ayala, une maison champenoise moderne et contemporaine
Hadrien Mouflard à le sourire, les champagnes Ayala se portent bien. « Cette année, Nous avons dépassé le cap du million de bouteilles produites » se félicite le directeur de la célèbre maison basée à Aÿ.
L’ascension d’Ayala, racheté par Bollinger en 2005 à de quoi faire pâlir certains de ses concurrents. Oublié l’image surannée et vieillissante et les étiquettes ternes du début du XXème siècle. En moins de 15 ans, des changements fulgurants ont été opéré pour donner des résultats probants. La qualité d’un grand champagne, se distingue à la façon dont il est produit. A la suite du rachat de Bollinger, la Maison s’est dotée d’une nouvelle cuverie. Ce nouvel outil de pointe a permis de classer judicieusement tous les jus par village, par cru et par année.
Autre changement notable ces dernières années l’arrivée de Caroline Latrive comme chef de cave. « Grâce à son travail de précision sur les assemblages et le choix des élevages, le style s’est épuré, ancrée dans la modernité sur des chardonnays maîtrisés » soutient Hadrien avant d’ajouter : « A mon arrivée en 2012, j’ai souhaité que l’on se distingue de la maison mère Bollinger (qui met en avant le pinot noir) en réduisant le nombre de cuvées, et en revoyant l’habillage des bouteilles. »
Concernant la stratégie commerciale à adopter, la direction se refuse à la grande distribution. « Vous ne trouverez jamais notre vin chez Auchan, excepté Monoprix qui véhicule une image de caviste urbain. » En termes de marchés, Ayala exporte aujourd’hui plus de 60 % de sa production sur des marchés puissants comme les Etats-Unis et le Japon. « Nous ne cherchons pas à développer d’autres marchés, mais à rendre pérennes ceux que nous possédons. » Des paroles sages pour une maison qu’on sert désormais pour célébrer de grandes occasions.
Cuvée Brut Majeur dans un tout nouvel étui au design moderne et contemporain.
Distribution : cavistes, Monoprix …
PVC : 32€
Auteur : Léo Dezeustre