Vranken n’échappe pas à la crise.
Vranken Pommery n’a pas échappé à la crise. Au contraire, le groupe en subit même les conséquences, davantage que les autres maisons. Il est vrai qu’il sort d’un fort programme d’investissement pour rationaliser la production et améliorer les approvisionnements. Très présent en France, le groupe y a reculé deux fois plus vite (-11,5%) que le marché (-5,6%), surtout dans la GMS. A l’international en revanche, il progresse de 1,4% alors que le marché y a baissé de 2,8%.
Les vins rosés de Camargue et de Provence ont, pour leur part, profité du boom de la demande et dégagé un mix-produit en hausse de 5,3%. Un phénomène qui concerne la France, comme les Etats-Unis.
Tous comptes faits, le CA recule de 4% (326 millions), le résultat opérationnel de 8,6% (34 millions) et le résultat net consolidé de près de 25% (6,7 millions). Du coup, les ambitions sont revues à la baisse avec une stratégie de vente de 20 millions de cols (contre 25 prévus) et donc une réduction des stocks.
Ainsi que la cession d’actifs non stratégiques dans le Midi (espaces en bord de mer et bâtis) pour une vingtaine de millions. Au total, l’endettement devrait se réduire de 60 millions en trois ans. Il faut dire que celui-ci a grimpé jusqu’à 635 millions.
Mai 2013