Le premier producteur mondial de tonneaux a engrangé un chiffre d’affaires de 163,1 millions d’euros en 2012-2013, en hausse de près de 42 % sur un an. La performance est supérieure aux prévisions de la direction elle-même et s’accompagne d’une amélioration significative de la rentabilité.

« Un exercice bien au-delà des objectifs ». Tout est dit dans le titre du communiqué transmis à la presse lundi soir par Tonnellerie François Frères. L’équipementier du vin, qui avait pourtant revu à la hausse deux fois ses prévisions de ventes, vient de publier un chiffre d’affaires encore plus élevé. A 163,1 millions d’euros, il progresse de 41,8 % et de 11,7 % à périmètre et devises comparables à l’issue de l’exercice 2012-2013, qui s’est achevé en avril. « Sous le double effet de marchés redevenus porteurs et d’une croissance externe particulièrement significative, le chiffre d’affaires renoue avec un niveau de performances très élevé dans tous les métiers du groupe », se félicite la société bourguignonne, première productrice mondiale de tonneaux.

Elle bénéficie surtout du dynamisme du marché du whisky, dont les ventes ont augmenté de 32,1 % en données comparables. Le marché américain du vin a permis de pallier la mauvaise récolte en Europe, tandis que la demande des distilleries écossaises et asiatiques en whisky est restée forte.

L’amélioration de la rentabilité du groupe Radoux, racheté au printemps 2012, cumulée à la hausse des marges dans le whisky a contribué à la progression de la marge opérationnelle courante de l’ensemble du groupe. Elle passe de 20,2 % à 20,6 %, sur la base d’un résultat opérationnel courant de 33,6 millions d’euros, en croissance de 44,8 %.

Le bénéfice net (part du groupe) a lui aussi sensiblement augmenté de 41,4 %, à 22,5 millions.

Tonnellerie François Frères se distingue aussi par son bilan : la dette nette a diminué de près de 30 % à 26 millions d’euros, malgré la poursuite des acquisitions. Cela « laisse entrevoir un désendettement plus rapide qu’attendu », souligne la société.

Pour le nouvel exercice, qui a démarré en mai, le ton reste confiant : « la bonne visibilité sur le marché du whisky, un marché américain particulièrement porteur dans les activités vin et un effet de base favorable sur le marché du vin en Europe sont autant de facteurs propices à une nouvelle croissance en 2014 », conclut Tonnellerie François Frères.

Juillet 2013