Spiritueux : exportation dans le rouge.
Nous avons eu une année clairement difficile », Claude de Jouvencel le président de la Fédération des exportateurs et spiritueux (FEVS) ne peut guère le nier en annonçant un recul de 16,9 % des ventes à 7,74 Mds € pour 2 Mds de bouteilles, et en accusant un ralentissement général de l’activité économique mondiale. Le vin recule de 14,7 % en valeur à 3,72 Mds € et 7,2 % en volume. Il représente 72 % des exportations dont 28,2 % pour le seul champagne qui plombe sérieusement les résultats avec un recul de 27,9 % en valeur, 21,8 % en volume. Toutes les catégories de vins AOC sont en net recul, en particulier les bordeaux qui ne profitent plus de l’effet millésime 2005, les bourgognes et les beaujolais.
Les spiritueux accusent une baisse de 11,9 % à 2,25 Mds€ pour des volumes à — 8,6 %, tirés vers le bas par le cognac qui représente 62 % des exportations de la catégorie spiritueux. Seule la vodka, dans une niche haut de gamme, profite de l’engouement international pour progresser de l’ordre de 12 % en volume et en valeur ; elle a même dépassé les ventes de cognac avec 11,2 M de caisses (de 12). Des chiffres négatifs à cause du déstockage massif sur le premier semestre 2009, par la baisse de la demande mondiale et le report de l’offre sur l’entrée de gamme, ce qui n’a guère favorisé la valorisation, en particulier aux États-Unis et en Grande-Bretagne…
Mars 2010.