Les spiritueux chez Métro
Les spiritueux tiennent une place de choix chez Métro avec une offre minimum de 370 références pour un entrepôt de 3000 m2, jusqu’à un millier pour 16000 m2.
Au total, ce sont 1500 références disponibles, de la mignonette de 5 cl (pour les hôtels) à la bouteille de 4,5 l., même si le traditionnel 70 cl pèse encore 60% du CA. Quelques établissements tendent à développer le 35 cl pour une clientèle étudiante en bars de nuits, les épiciers (40% du CA) restent sur la flasque de 20 cl à marge intéressante. Contrairement à la GD, les gros formats restent un produit de service, pas forcément économique, et les BIB tendent à se développer chez les rhumiers depuis trois ans.
François Lemoine, acheteur de la catégorie, enregistre surtout trois secteurs en développement : les whiskies à + 3% en 2010, les vodkas, à + 15%, et surtout les rhums, à + 10%. « Nous revendiquons avec 140 références le plus bel assortiment de rhums en Europe avec 27 origines pour attirer une nouvelle clientèle sur un segment qui évolue de plus en plus vers la dégustation comme les whiskies ».
Metro constate sans surprise le recul régulier des digestifs classiques, « les marques de cognac parce qu’elles misent tout à l’export et l’armagnac, même si quelques tentatives de mises en avant fonctionnent au niveau local et avec les millésimes chez les cavistes ». François Lemoine constate en parallèle la montée des produits étrangers comme les sakés et des bases cocktails comme les bitters, liqueurs de sureau ou de melon, et même l’absinthe pour des professionnels toujours en quête d’originalité. « Les nouveautés sont d’abord lancées en Ile de France et sur la Côte d’Azur, là où les industriels mettent les moyens en promotion et où ils n’hésitent pas à envoyer leurs commerciaux pour animer les points de vente. »