La famille Bonfils, très installée en Languedoc et dans une moindre mesure en Bordelais, a choisi le Languedoc pour acheter sa dix-neuvième propriété, le Château l’Esparrou, à Canet en Roussillon.

Une opportunité pour accroitre son patrimoine d’une centaine d’hectares ainsi que pour développer l’activité oenotouristique.

Classé Natura 2000, l’Esparrou étend sa soixantaine d’hectares de vignes en AOP Côtes de Roussillon, Muscat de Rivesaltes, Rivesaltes et en IGP. Marie-Pascale Rendu, 5ème génération des anciens propriétaires s’est particulièrement tournée vers la CHR, marché qui intéresse le groupe Bonfils. Vinea dans sa dernière étude, classe les Bonfils parmi les propriétaires semi-industriels, à l’image des stratégies développées dans le nouveau monde.

Comme la famille Perrin, à Beaucastel et sa quinzaine de domaines, Bernard Magrez et ses quarante châteaux ou les Lurton. De fait, les Bonfi ls sont désormais à la tête de 1 360 hectares et de 19 propriétés, dont seize en Languedoc-Roussillon et trois en Bordelais (Coucy ou Puy Bardens).

Ils ont réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 48 millions (+12%) à concurrence de 55% en France, le solde était assuré en Europe (55% de l’export), Asie (20%) et Amérique du Nord (10%). Au cours des trois dernières années, il ont investi plus de 10 millions. Parmi les domaines de la famille, citons Vaugelas, Cibadiès ou Capitoul.

Juillet 2012