L’Arrmagnac en Russie.
Les Russes aiment l’armagnac et le pays est devenu en cinq ans son deuxième débouché export en valeur (sur un total export de près de 40% des ventes) derrière le marché historique anglais. L’aventure a commencé avec la mise en place par l’interprofession d’un club export auquel ont adhéré des entreprises gasconnes pour trouver importateurs et distributeurs. Le BNIA (Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac) a ensuite donné un coup d’accélérateur en organisant des mini-expos avec 8 ou 10 maisons.
Il a choisi de monter en puissance en 2010 pour profiter des festivités des 700 ans de l’armagnac. Les actions de prospection ont été délaissées au profit d’opérations de prestige. Un partenariat avait été signé avec la commission française de l’Unesco ; Le BNIA redistribuait 6 à 10% des cotisations (60 à 70 000€ sur l’année) pour restaurer un site inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Restait à choisir un lieu symbolique. « Nous avions pensé à Versailles mais il ne manque pas de mécénats, raconte Sébastien Lacroix, directeur du BNIA…
RVI 3884 – décembre 2010.