Avec 540 exposants, la France était particulièrement présente cette année à Prowein. Le troisième pays le plus représenté après l’Allemagne et l’Italie affichait principalement dans le hall 5, un contingent bordelais impressionnant (90 opérateurs) mais également bourguignons et languedociens (une cinquantaine d’exposants chacun), du Sud-Ouest, d’Alsace, de Provence et du Beaujolais. L’espace collectif de dégustation France 2010 accueillait de nombreuses dégustations et l’éditeur de presse professionnel Meininger avait demandé à un jury de professionnels de sélectionner une centaine de vins en appellations d’origine, classés par prix et par région avec le numéro du stand du producteur sur la bouteille. Les vins bios avaient également la part belle sur les stands français, notamment en provenance du Languedoc- Roussillon.

Selon l’Institut allemand des statistiques, les vins français sont en croissance à deux chiffres sur le marché allemand avec une part de marché avoisinant 14% en volume, 15% en valeur, à la deuxième place désormais des vins importés juste derrière l’Italie. « L’Allemagne reste une base stable de clients et de consommateurs mais ils doivent rajeunir leur image perçue comme plus vieillotte que pour les vins italiens qui bénéfi cient de surcroît de l’image des vacances et de la vitrine des nombreux restos italiens, estime Sébastien Higonet, responsable export d’Uvica (Ardèche). [D’où notamment la campagne d’Ubifrance affichant « Même les vins français peuvent être plus sexy »]. Les Allemands restent très francophiles mais nous ne sommes pas assez présents surtout en collectif ». « Si Prowein est l’occasion de renouer des contacts avec les importateurs allemands, c’est aussi un salon pour rencontrer tous les acheteurs d’Europe, de Scandinavie et des Pays de l’Est » commente un négociant du beaujolais en sortant de sa poche une vingtaine de cartes de visites de toute l’Europe.

Mars 2010.

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