Les différentes catastrophes qui ont affecté l’archipel japonais depuis le 11 mars ne devraient pas affecter les exportations vers ce marché, l’un des premiers pour le vin français.

Au cours de l’année 2010, le marché nippon a été le septième à l’export en valeur pour les alcools français, selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux. Cette dernière estime, par ailleurs, qu’il est encore trop tôt pour avoir une vision précise de la situation.

Le segment du vin a représenté, en 2010, des ventes de 350 millions d’euros au Japon, un résultat correspondant à 6,5 millions de caisses de 12 bouteilles. Les producteurs de beaujolais, qui exportent chaque année entre 6 et 7 millions de bouteilles au Japon, s’attendent à  » des répercussions commerciales limitées, s’il n’y a pas d’aggravation de la radioactivité « .

Jean Bourjade, délégué général de l’Inter-Beaujolais, a souligné :  » La zone touchée est une région agricole à faible densité, or le vin du Beaujolais est essentiellement dégusté dans les grandes villes. On s’attend à une petite baisse mais pas à une chute significative de nos exportations vers le Japon « .

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Avril 2011