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Dom Pérignon Vintage 2012, un millésime riche en contrastes

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Mêlant acidité pointue et maturité, le millésime Dom Pérignon Vintage 2012 est un vin riche en contrastes, dont les singularités organoleptiques lui confèrent son caractère unique. Dom Pérignon se révèle à travers un millésime à l’harmonie remarquable.  Dom Pérignon porte une ambition créatrice, celle d’une quête d’une harmonie. Afin de déployer ses valeurs esthétiques et sensorielles, Dom Pérignon fait le choix de la précision, de l’intensité et du minéral. Tout processus créatif a sa contrainte. Pour Dom Pérignon, c’est celle du millésime. Un engagement absolu à être le témoin de la vendange d’une seule et même année, quel qu’en soit le défi, jusqu’à accepter de ne pas déclarer le millésime. Le temps est dans l’équation de Dom Pérignon. Le temps d’une maturation active sur lies, dans l’obscurité des caves, c’est ainsi que chaque millésime se créé. Pour Dom Pérignon Vintage 2012, cette lente métamorphose a exigé près de neuf années.

Reposant sur l’assemblage d’intensités, de tensions contenues, de contrastes extrêmes, 2012, plus que tout autre Vintage, traduit la singularité de la démarche de création et d’assemblage de Dom Pérignon. Dom Pérignon fait le choix créatif d’un assemblage sans concession, d’une énergie maîtrisée, contenue, canalisée par les acides et les amers, qui se révèle. L’assemblage de Dom Pérignon Vintage 2012 révèle un édifice singulier, se révélant au rythme d’une énergie maîtrisée, canalisée par les acides et les amers.

Pluies diluviennes ou orages de grêle, canicule estivale ou chaleur douce et sèche de l’automne, l’imprévisibilité des saisons de 2012, leur autorité et leur générosité, ont composé un paysage olfactif singulier, d’une variété inouïe. En 2012, chaque cépage, chaque région, chaque village, chaque parcelle a été à son meilleur, permettant ainsi au millésime de jouer de toutes les polarités : il évolue du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, de Chouilly au Mesnil, d’Hautvillers à Mailly en passant par Aÿ et Bouzy. Il jongle entre les crus et les cépages : le toucher délicat des chardonnays qui apportent de la rondeur en attaque et soulignent la longueur du vin de leur acidité, et la gloire du fruité des pinots noirs, fermes et denses dans leur structure, qui approfondissent les partis-pris des pré assemblages. Et enfin, il manie le noir et le blanc qui étire le vin.


Vincent Chaperon – Chef de Caves

L’année viticole 2012, pleine de paradoxes, voit naître un grand millésime au milieu des épreuves. La nature se révèle imprévisible et autoritaire au travers d’une succession d’évènements climatiques s’abattant sur le vignoble : gels d’hiver et de printemps, pluies diluviennes, orages de grêle, coups de froid pendant la floraison et fortes chaleurs en été. Le salut viendra du mois d’août. Un climat chaud et sec combiné à un faible rendement interrompt la pression sanitaire et favorise la maturation des baies. Le début de vendange s’étale du 10 au 26 septembre selon les terroirs, et la dégustation des raisins est pleine de promesses, dans un équilibre en tension entre fraîcheur et richesse. Le nez est complet et changeant, mêlant les fleurs aux fruits puis le végétal au minéral. Le bouquet est tactile. Des fleurs blanches poudrées à la douceur de l’abricot et de la mirabelle. De la fraîcheur de la rhubarbe et de la menthe à la minéralité de la cendre. Le poivre blanc. Aussi, c’est l’énergie qui domine en bouche. Après une ouverture accueillante, le vin vibre rapidement. L’effervescence se révèle, la sensation est tonique. Canalisée par les acides et par les amers, la finale se resserre. Elle laisse son empreinte : le gingembre, le tabac, le grillé.

Distribution : CHR, cavistes et export.
E-commerce : Clos 19
PVC : 200/215€

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