Home»Matériel»Débouchés multiples pour les bouchons.

Débouchés multiples pour les bouchons.

0
Shares
Pinterest Google+

L’offre toujours plus performante semble réduire les atouts concurrentiels des acteurs de ce marché concentré. États des lieux et perspectives d’avenir du marché des obturateurs. En 2010, le liège représente en France 77 % de PDM – 2,64 Mds de cols – selon la FFSL (Fédération Française des Syndicats du Liège), avec des volumes à nouveau en augmentation depuis 2008, mais pas en part de marché, qui se font grignoter par les capsules à vis – qui sont passés de 3 à 9 % entre 2006 et 2010 – et les synthétiques de 17 à 13 % sur cette même période.

Même schéma sur le marché mondial, cependant si 78 % des entreprises utilisent encore un bouchage liège, la capsule à vis a bondi de 5 % de PDM en 2004 à 30 % en 2011 d’après le Wine Business Monthly ; côté synthétiques, après une croissance en 2010 du nombre d’utilisateurs, celui-ci diminue de près de 5 %, pour avoisiner les 18 %. On relève une progression des autres modes de bouchage (utilisés par 6 % des usagers et notamment 4 % d’entre eux utilisent une fermeture verre).

Les choix varient selon les pays. Comme les Français, les Italiens et les Espagnols affichent une préférence pour le liège, mais on note une progression des bouchons synthétiques – qui concernent en Espagne les 3/4 des vins vendus à moins de 5 €. Les Australiens, Néozélandais et Britanniques plébiscitent en revanche la capsule à vis, surtout les Australiens qui utiliseraient à 93 % ce mode de bouchage, réservant le liège uniquement aux vins exportés vendus à plus de 21 $. Les Américains fonctionnent par segment, vis et synthétiques pour les entrées et moyens de gamme, et liège pour les hauts de gamme. L’étude Wine Intelligence souligne qu’aux USA, l’acceptation des capsules à vis progresse auprès du public des 18-34 ans et des femmes, tandis que les hommes et les 45-54 ans restent très défavorables à ce mode d’obturation …

Lire la suite dans la RVI 3895 de février 2012

Previous post

Vincent Cruège, directeur relations extérieures chez André Lurton.

Next post

Le vin contre le vent.