Le champagne Brimoncourt à Aÿ vient de signer avec Rothschild-France-Distribution.

À partir du 14 janvier, la marque de champagne devrait être disponible notamment auprès de 700 cavistes. Une belle récompense pour une jeune marque née d’un Rémois qui avait « besoin de créer quelque chose de durable ». Alexandre Cornot a d’abord fait des études juridiques et travaillé chez Christie’s à New York avant de racheter en 2008-2009 la marque Brimoncourt à une famille du Nord avec quelques investisseurs privés et un acolyte Arnaud Dupuy-Testenoire venant du commerce international. « J’ai aimé le nom français et élégant mais la marque n’avait ni stocks ni historique. »

La jeune équipe accompagnée par l’oenologue conseil François Huret entreprend donc d’élaborer un « vin plaisant sans amertume, frais et léger, pour tout le monde, juste un vin de fête », à 80 % chardonnay et 20 % pinot noir. La marque qui ambitionne d’atteindre 120 000 bouteilles commercialisées d’ici deux ans n’est pas dans la course aux volumes et prend le temps de construire son image et ses marchés.

Des contacts ont été pris aux États Unis, en Grande-Bretagne, au Japon, en Australie et bien sûr en Europe.

Le BSA (baptisé Brut Régence et commercialisé autour de 29 €) et le blanc de blancs sont sortis en cette fin d’année, un rosé et un extra-brut sont prévus en 2014 en attendant le premier millésime 2008. « Nous avons été plutôt bien accueillis en Champagne pour avoir sauvé une imprimerie locale (Plantet à Aÿ) il y a quelques années et bien accueillis par le réseau, mais c’est une route de persévérance où la difficulté principale est de rester constant en qualité et vigilant en ce qui concerne nos fournisseurs. »

RVI 3914 – décembre 2013