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Bordeaux – Bergerac, des coops en chantier.

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41 caves coopératives assurent 21 % de la production locale et 22 metteurs en marché la commercialisent. C’est trop, selon le CIVB qui milite pour un regroupement des forces de vente. À la question « serez-vous le prochain président du CIVB ? », Bernard Farges répond « ce n’est pas à l’ordre du jour ! » Prudent, le président de l’ODG Bordeaux et Bordeaux supérieur se garde bien de toute déclaration prématurée, mais il est le candidat unique, à ce jour, du collège viticulture.

Sauf surprise de dernière minute, en juillet prochain l’interprofession sera représentée par un coopérateur. C’est une grande première, si l’on se souvient que, jusqu’à l’an dernier, les représentants des caves ne pouvaient intégrer de plein droit le conseil d’administration du Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux.

Déjà, en 2010, Allan Sichel, président de l’Union des Maisons de Bordeaux, a surpris bon nombre de ses adhérents quand il a déclaré qu’il ne voyait aucun obstacle à ce que les filiales commerciales des caves puissent rejoindre le syndicat des négociants. Il récidivait un an plus tard, lors de sa réélection : « Je pense que le temps est venu pour réétudier les conditions d’adhésion, pour nous ouvrir et nous adapter à l’évolution de notre métier et accueillir des opérateurs de profils complémentaires à celui du négociant traditionnel et ainsi élargir la représentativité du métier de metteur en marché représenté au sein de notre syndicat ».

Plusieurs candidatures ont été rejetées parce qu’elles ne répondaient pas à l’obligation de vendre 50 % minimum de vin émanant de producteurs extérieurs pour justifier la notion de commerce.

Seules trois structures de négoce ont adhéré : Producta, la SAS Socav et la SAS Les Deux Mers, filiale d’Uccoar. « Pour nous c’est une évidence, nous avons un statut de négociant avec 70 % des vins que nous commercialisons achetés au négoce classique, explique Frédéric Maurin, directeur commercial de Socav. Les quelque 8 M de cols vendus sont répartis à parts égales entre les vins de Bergerac et les vins de Bordeaux, toutes AOC confondues, pour un chiffre d’affaires global de 20 M€. »

(…)

Lire la suite du dossier dans la RVI 3907 d’avril 2013.

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