Christopher Descours réussit le coup du siècle dans le monde viticole. Il arrache les vignobles Biondi Santi à la barbe des investisseurs du monde entier et italiens en particulier. Les bouteilles de cette propriété toscane sont toujours classées parmi les dix meilleures au monde et surtout parmi les plus onéreuses, l’équivalent de La Romanée Conti ou Pétrus pour rester en France.

Le niveau que voudrait sans doute atteindre Bernard Magrez avec son futur Clos Sanctus Perfectus ou encore Gérard Bertrand avec le Clos d’Ora. Depuis la vente de Figaret, Christopher Descours avait prévu de renforcer le pôle vinicole d’EPI, le family office, qui compte déjà Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck, ainsi que le Château La Verrerie, outre JM Weston. La famille Biondi Santi exploite deux propriétés de 150 hectares au total, Greppo et Pieri, mais seulement 25 ha de vignes plantées en Sangiovese, « le sang de Jupiter », un cépage fort en tanins.

Le rendement y est faible, voisin de 4 tonnes /ha, permettant de produire en moyenne 80 000 bouteilles/an dont 10 000 Reserva de Brunello di Montalcino (si la qualité le permet), dont le prix peut se hisser jusqu’à 4000€.