Bernard Magrez se veut « compositeur de vins rares » ; Producteur, négociant, caviste et restaurateur. il est avant tout un excellent connaisseur des marchés.

RVI : Vous venez d’acquérir votre 37e vignoble. Prévoyez-vous d’en acheter encore beaucoup d’autres ?

B.M. : Il s’agit simplement de répondre à la demande. Depuis le début de ce siècle, les consommateurs cherchent de plus en plus à découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux vins, à mieux les connaître aussi. J’ai donc voulu offrir la diversité sous une même signature. C’est aussi le meilleur moyen en GD d’aider un consommateur à choisir entre des dizaines de châteaux souvent inconnus. Cette stratégie est valable dans les dix principaux pays consommateurs où nous communiquons sur la signature Magrez en tant que propriétaire. C’est un choix sécurisant pour le consommateur car lorsque l’on signe les 100 000 bouteilles de Pape Clément (et 100 000 du second vin), on se doit de soigner la qualité des autres châteaux. Je voulais depuis longtemps acheter au Portugal et en Provence mais il a fallu attendre les bonnes opportunités. Un domaine en côtes du rhône pourrait m’intéresser mais pas dans les autres vignobles français, trop difficiles à contrôler de l’extérieur.

RVI : Regardez-vous aussi vers la Chine ? …

RVI 3885 – Février 2011

Regardez la vidéo de Bernard Magrez.