Bénédictine : pour le plaisir du Palais.
La recette provient d’un moine bénédictin d’origine vénitienne, la liqueur doit ses premières heures de gloire à un marchand de vin fécampois et appartient désormais à un groupe mondial. Lorsque le frère Bernardo Vincelli de l’abbaye de Fécamp en Haute Normandie imagine cette liqueur à base de plantes, de miel et d’épices au 16e siècle, il ne s’imagine sans doute pas qu’elle fera encore parler d’elle cinq siècles plus tard. La recette a pourtant bel et bien failli disparaître pendant la Révolution. Alexandre Le Grand la retrouve dans un vieux grimoire acheté par son aïeul « procureur fiscal » au moment de la dispersion des biens du clergé.
Après décryptage du manuscrit en vieux français, il tombe amoureux de la recette de l’élixir de santé, le préféré disait-on de François 1er, en reprend la distillation et la baptise Bénédictine en l’honneur des moines. Elle est composée de 27 plantes, principalement…
Juillet 2010