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Laurent Delaunay élu nouveau Président du BIVB

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L’interprofession des vins de Bourgogne s’est réunie en AG et a salué la passation de pouvoir entre François Labet et Laurent Delaunay. Ce dernier, pour la famille négoce, devient Président du BIVB pour 2 ans.


François Labet et Laurent Delaunay – Photo : Thibault Simonnet

Laurent Delaunay a immédiatement pris la parole pour saluer certains de ses prédécesseurs, en particulier Pierre-Henry Gagey, Frédéric Drouhin et le regretté Louis-Fabrice Latour : « Ce sont eux qui m’ont ‘formé’ et m’ont donné envie de m’investir au service de la filière… ». Il a également demandé 1 mn de silence en hommage à Pau Roca, directeur de l’OIV – Organisation Internationale de la Vigne et du Vin récemment décédé : « Je tenais à saluer ce grand défenseur de la filière. C’est lui l’artisan de l’arrivée de l’OIV à Dijon et de l’organisation du congrès de 2024. »

Le Président du BIVB s’est alors tourné vers ses nouvelles missions : « Notre interprofession est un monde complexe : elle regroupe beaucoup de compétences et est constituée de grands professionnels qui sont à notre service. », indiquant ensuite quelques priorités pour son mandat :

– L’ENVIRONNEMENT qui nécessite d’avoir « au cœur de notre feuille de route notre plan Objectif Climat. » Après les grands axes validés en 2023, « il convient désormais de déployer notre plan étape par étape ». Pour cela, il faut englober dans la réflexion nos nombreux partenaires : « nous ne pourrons pas réussir notre plan carbone sans entraîner tous les opérateurs de notre filière élargie » (tonneliers, prestataires, logisticiens, fabriquant et distributeurs d’équipement viti-vinicole, fabricants de matières sèches…). Cela passera par « des plateformes d’échange et de concertation ». Il appelle aussi à la mise en place de conférences-débats au cœur du vignoble pour présenter « des initiatives innovantes liées à la transition écologique. Il y a là un terreau d’idées et de compétences que nous devons valoriser. » ;

– LE PILOTAGE ECONOMIQUE DE LA FILIERE : il faut une « modernisation de notre approche de filière à travers nos pratiques contractuelles et la régulation économique de notre offre. ». Pour faire face aux fluctuations de (notre) production  « nous devons réfléchir collectivement aux outils que nous pouvons mettre en place pour passer de la commercialisation d’une récolte que nous subissons à celle d’un disponible piloté à moyen terme en fonction de nos besoins commerciaux.  Ces outils existent. Nous n’avons rien à inventer, si ce n’est la volonté de les actionner ensemble dans l’intérêt de nos 2 familles. » ;

– L’amélioration de la COMMUNICATION FILIERE pour mieux diffuser les riches informations économiques et techniques disponibles ;

– La DEFENSE DES APPELLATIONS, surtout à l’international, où « nous devons être nos propres lanceurs d’alertes et mettre en places des procédures simples et réactives.

Cet article a été publié le 19 décembre 2023.

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