Hommage à Robert G. Wilmers, Chris Wilmers succède à son père à la tête du Château Haut-Bailly
Robert G. Wilmers nous a quitté le 16 décembre à New York. C’était une personnalité rare. Haut-Bailly était sa passion; il était et restera une chance pour Haut-Bailly qui s’emploiera à poursuivre son œuvre dans le même esprit et avec la même énergie que lors de ces vingt dernières années.
Chris Wilmers succède à son père à la tête du Château Haut-Bailly
Chris Wilmers reprend la tête des Châteaux Haut-Bailly et Le Pape suite à la disparition de son père, Robert G. Wilmers, en décembre 2017. Très attaché à la propriété et membre du conseil depuis 1998, Chris Wilmers entend poursuivre l’oeuvre de son père en assurant la pérennité de la gouvernance avec Véronique Sanders. Chris Wilmers est professeur d’écologie au département d’études environnementales de l’Université de Californie à Santa Cruz. Ses sujets de recherche sont nombreux, parmi lesquels les écosystèmes terrestres ou l’effet des prédateurs sur la biodiversité. Il sera un atout de qualité pour penser à notre viticulture de demain. Chris Wilmers et Véronique Sanders continueront dans le même esprit et avec la même dynamique que durant ces vingt dernières années. Ils auront à coeur de porter les projets initiés récemment et futurs. « Nous allons écrire une nouvelle page à la hauteur des ambitions que mon père avait pour Haut-Bailly », souhaite Chris Wilmers.
Chris, né en 1972, grandit à New York, face au Musée Américain d’Histoire Naturelle, près de Central Park. Durant ses vacances d’été, il passe beaucoup de temps en extérieur à pêcher, construire des forts et à explorer la région des Berkshires, où il développe une affinité pour la nature. Il étudie à l’Ethical Cutlure Fieldston dans le Bronx, où un professeur de physique l’initie au monde des sciences. Chris obtient un Bachelor de Physique à l’Université de Wesleyan en 1995, mais son voyage d’un mois dans l’Etat du Wyoming, change le cours de sa vie, et le mène vers les Sciences Environnementales.
Chris étudie ensuite à l’université de Berkeley. Il a publié plus de 65 articles dans des publications scientifiques ; il est consulté régulièrement sur des questions liées à la conservation de la faune et a été nommé « Conservationist of the Year » par le Santa Cruz Land Trust en 2014. Ses collègues le décrivent comme « une personne très curieuse à propos du monde qui l’entoure, ce qui est un trait clé pour un scientifique : il est créatif, innovateur et très analytique. Il est capable d’observer le fonctionnement des choses dans le monde naturel et développer un modèle pour le tester. »