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RCR nouveau modèle bordelais.

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L’ expérience est suffisamment rare en terres bordelaises pour être signalée : 14 propriétés, 23 châteaux, soit 552 ha se sont retirés de l’approvisionnement du négoce de la place de Bordeaux pour faire commercialisation à part. L’auteur de ce coup d’éclat ; RCR (Rocher Capo de Rive, c’est-à-dire les propriétés d’origine Rocher Bellerive en Castillon, Cap d’Or en Saint Georges Saint-Émilion et Haute Rive en Médoc) qui a choisi de proposer en direct 23 châteaux. « Avec la crise, nous n’avions aucune visibilité sur la distribution de nos vins et les produits financiers étaient en baisse d’où la volonté du président Jean-Christophe Frémont de construire deux gammes en interne (pour le on-trade et le off-trade) et la force de vente assortie (deux séniors à l’export, un ex-Bardinet pour la France)», explique Jean-Pierre Testard recruté il y a un an au sortir de Ginestet pour prendre la direction de la stratégie marketing.

Pas de lien entre les propriétés (acquises progressivement depuis 1962) mais une identité minimale commune avec une étiquette déclinée et un bandeau signant la marque-ombrelle RCR. « Une démarche marketing classique pour un négociant mais osée pour un groupe de propriétés avec plateforme de stockage et d’habillage commune (le groupe possède à Saint-Magne de Castillon [33] la société Pontet Ferrand, société de négoce reconvertie en plate-forme logistique) mais finalement, il était impossible d’avoir une partie de l’activité en négoce et une partie commercialisée par nous car le consommateur pouvait trouver sous le même nom des assemblages différents et des prix différents » explique Jean-Pierre Testard…

Avril 2010.

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