Figuière reprend Château Barbeiranne dans le massif des Maures en Provence
La famille Combard, propriétaire de Figuière a fait l’acquisition du Château Barbeiranne. Cette opération répond au développement croissant de Figuière, sa volonté de premiumisation de ses gammes et son engagement environnemental. La famille Combard, propriétaire depuis 1979 de Figuière à La Londe-les-Maures (Côtes-de-Provence La Londe), vient d’acquérir le Château Barbeiranne situé à Pignans (Côtes-de-Provence), entre Pierrefeu et Le Luc face au massif des Maures.
Composé de 34 hectares de vignes, de bâtiments agricoles, d’infrastructures de production et d’une bastide du début du XVIIIème siècle, ce domaine vinicole était détenu et exploité par Madame Marie-Noëlle Febvre depuis 2005. Le Château Barbeiranne a développé et profité d’une belle réputation locale avec une distribution importante sur la presqu’île de Saint-Tropez auprès des professionnels, cavistes, restaurants et particuliers. Cette acquisition marque l’arrêt de la commercialisation de la marque Barbeiranne et de ses vins dès le millésime 2019. L’acquisition du Château Barbeiranne répond à trois objectifs stratégiques pour Figuière : autonomie d’approvisionnement, premiumisation des gammes, engagement environnemental.
Par cette acquisition, Figuière acquiert une totale autonomie dans tous ses approvisionnements en Côtes-de-Provence dont une partie était jusqu’à présent sourcée en achats de raisin sur pieds ou en moûts vinifiés. Les vins de Barbeiranne seront désormais vinifiés sur place puis assemblés par Figuière à La Londe-les-Maures.
« Les vins du Château Barbeiranne seront assemblés à ceux de la gamme Signature, les premiers Côtes-de-Provence de la gamme Figuière : Magali, François et Valérie. Grâce à cette acquisition, nous prenons le contrôle de toute la chaîne de production, de la vigne aux vinifications sur un total de 120 hectares en Côtes-de-Provence et Côtes-de-Provence La Londe » explique Magali Combard, directrice marketing et commerciale. En termes d’encépagement, nous retrouvons le Cinsault et le Grenache sur les rosés, le Rolle sur les blancs, et le Cabernet et la Syrah sur les rouges.
« Cette conversion va demander trois ans, il faut l’expliquer et être patient. Cette étape est indispensable dans notre esprit et offre une nouvelle voie vers la premiumisation de nos vins, dans le respect de l’ADN de notre famille. » explique Magali Combard, directrice marketing et commerciale.
Lire l’article en entier dans la RVI N°3951 de janvier-févier 2020.