Home»Avis des Pros»Vidrala, le challenger de la bouteille en verre

Vidrala, le challenger de la bouteille en verre

0
Shares
Pinterest Google+

À force d’acquisitions, le verrier d’origine espagnole a atteint une dimension européenne. Il en a profité pour étendre sa couverture des vignobles français en s’adaptant au mieux à la demande locale. Avec les prises de contrôle successives du britannique Encirc en 2015 et du portugais Santos Barosa en 2017, le verrier Vidrala a donné un coup d’accélérateur à son développement. « Par croissance organique et externe, nous sommes passés en moins de 20 ans d’une société familiale essentiellement centrée sur le marché espagnol à une entreprise de dimension européenne » résume Jean-Claude Goudrias, directeur commercial France et cadre historique de la société. Les deux dernières acquisitions ont permis au modeste industriel du pays basque espagnol d’approcher le milliard d’€ de chiffre d’affaires (820 M€ en 2017) et de s’imposer comme le principal challenger en Europe des deux multinationales O-I et Verallia.

Avec neuf centres de production et 21 fours à travers le continent, Vidrala dispose d’une part de marché des contenants en verre d’environ 15 % en Europe, avec de très fortes positions en Espagne, au Royaume-Uni et en Irlande, mais aussi en France, un débouché auquel le verrier s’est intéressé très tôt. « Il était plus aisé pour nous, depuis notre site du pays basque, de desservir le Bordelais que les vignobles du sud de l’Espagne » se souvient Jean-Claude Goudrias. Vidrala s’ouvre en 2005 un accès privilégié au Languedoc-Roussillon et aux Côtes-du-Rhône méridionales en rachetant une usine à proximité de Barcelone ; puis se rapproche de la Bourgogne et de la Champagne en 2007 avec la reprise de la Manufacture du Verre, une verrerie située en Wallonie. « La maîtrise du coût logistique est l’une des principales contraintes de notre métier » explique le directeur commercial de Vidrala.

En France, Vidrala vend ses bouteilles aussi bien aux grands “industriels” du vin (Castel, Ginestet, Prodis, Advini, etc.) qu’il dessert en direct, que des châteaux et domaines qui sont approvisionnés par un réseau efficace de distributeurs régionaux. « En France, le débouché du vin est prépondérant avec deux tiers des ventes » indique Jean-Claude Goudrias, qui précise que Vidrala travaille aussi avec de grandes marques de spiritueux comme Ricard, Havana Club, Marie Brizard ou la Martiniquaise …

Lire le dossier complet dans la RVI N°3944 de novembre – décembre 2018

Previous post

Hugues d'Alès chez Barnes Wines

Next post

Ventes aux enchères, la Bourgogne dépasse Bordeaux