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Ruinart a laissé carte blanche à l’artiste chinois Liu Bolin

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Après l’artiste Jaume Plansa (dans la RVI N° 3938 de novembre-décembre 2017), cette année la Maison Ruinart a laissé carte blanche à l’artiste chinois Liu Bolin qui pratique l’art du camouflage. En faisant disparaître l’humain, il a su révéler les gestes et le savoir-faire à l’oeuvre dans le process de création du champagne. Par son invisibilité, il amplifie l’expertise des femmes et des hommes qui travaillent dans l’ombre.


Toutes les photos dans la RVI N°3940 de mars-avril 2018

Il a réussi à mettre en lumière l’harmonie de Ruinart avec la nature, l’extraordinaire savoir-faire et l’implication des collaborateurs de la doyenne des Maisons de Champagne. Liu Bolin a passé plus de dix jours en résidence au sein de la Maison Ruinart, à Reims, révélant à travers trois images la trace du travail de l’homme. « J’ai été marqué par l’expertise déployée et l’utilisation des ressources naturelles à disposition dans la fabrication du champagne.

Des vignes aux crayères, les collaborateurs de Ruinart tirent parti de la nature sans la dévoyer. C’est leur travail que j’ai voulu mettre en avant dans cette série. » Comme un témoin engagé de la création contemporaine, la Maison Ruinart est présente dans le monde entier là où s’expriment et exposent les artistes d’aujourd’hui. Vous pouvez retrouver les photos de Liu Bolin pour la maison Ruinart dans les plus grandes foires d’art internationales.

Ruinart a aussi demandé à Liu Bolin d’habiller des coffrets en bois abritant un jéroboam de Blanc de Blancs. L’artiste chinois a ainsi utilisé les vestes qu’il revêt avant de les peindre lors de ses performances pour créer l’habillage des coffrets, limités à 10 exemplaires numérotés.

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